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c3v Maison citoyenne - JOIGNY - YONNE

HUILE DE PALME - C'EST MAUVAIS POUR QUI ? C'EST MAUVAIS POUR QUOI - L'Afrique, piétinée par l'huile de palme

9 Novembre 2012, 08:23am

Publié par Collectif d'action des 3 vallées

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L'Afrique, piétinée par l'huile de palme 


     Kumi Naidoo, directeur international de Greenpeace, fait un état des lieux de la situation en Afrique, d'où il est originaire...   

 

Respect de l’environnement et bien-être économique sont les deux faces d’une même pièce, et c’est un faux dilemme de les opposer l’un l’autre. Malheureusement, les grandes entreprises font souvent croire qu’un choix entre les deux s’impose pour s’asseoir sur les préoccupations de la société civile et des communautés locales, induire en erreur les responsables politiques et imposer des pratiques contestables.

Laissez-moi vous expliquer. Le problème de l’accaparement des terres en Afrique subsaharienne a pris des proportions ahurissantes au cours des dernières années. Des gouvernements étrangers et des multinationales ont acheté ou louent de vastes surfaces de terres par le biais de contrats à long terme dont certains sont, pour le moins, litigieux.

D’un bout à l’autre de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, les entreprises agroindustrielles investissent des sommes colossales dans l’aménagement de plantations de palmiers à huile. Bien entendu, leur objectif affiché est de générer les emplois et les revenus dont les populations locales ont grand besoin pour améliorer leurs conditions de vie. Mais ce discours n’a d’altruiste que les apparences. Pourquoi n’évoquent-ils jamais les millions qu’ils gagneront grâce à l’appétit insatiable du monde pour l’huile de palme ? L’argent pourrait-il être leur véritable motivation ?

 

 

  Lire la suite      400 F 21916180 bhyARZN05JFmPzxeb8EPdlPryUaykTJB

 

 

                    

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L’huile de palme et la santé

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En premier, le gras c'est la vie (avec modération...)

 

mais le gras polyinsaturés


Evitez donc le gras monosaturé


À cause de son très faible coût, l’huile de palme est de plus en plus utilisée dans une grande variété de produits : céréales, margarine, crème glacée, biscuiteries, pains industriels, barres chocolatées…
Rajouter du gras (huile de palme), dans une alimentation déjà trop riche en corps gras saturés, n’est pas bon pour la santé.

De plus, les plantations de palmiers à huile causent la destruction de la forêt tropicale (extinction des orang-outan…)  et causent le rejet très important de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. (A cause des feux de foret, l’Indonésie est devenu le troisième producteur de CO2 de la planète.)

À l’instar des gras trans, les gras saturés contribuent également à augmenter le mauvais cholestérol. Les gras saturés sont généralement solides à la température ambiante. On les retrouve dans les collations, les produits de boulangerie et les aliments qui contiennent du lard et de l’huile de palme ou de coco.
Dites « oui » aux gras polyinsaturés, surtout aux oméga-3
Les gras polyinsaturés font également baisser le mauvais cholestérol en améliorant la tension artérielle et en réduisant l’accumulation de plaques.

On retrouve les acides gras oméga-3, de la famille des polyinsaturés, dans les poissons gras comme le saumon, la truite, le hareng et les sardines. Les graines de lin moulues, l’huile de lin sont également d’excellentes sources….
Il importe de consommer tous les types de gras avec modération.
En limitant votre consommation de gras trans et saturés et en privilégiant plutôt les gras monoinsaturés et polyinsaturés, vous arriverez à équilibrer votre taux de cholestérol.

Votre cœur vous en sera reconnaissant!

Ces huiles (palme, …) ne devraient pas porter le nom d’huile mais de graisse
Elles ne sont pas fluides mais concrètes, dures à température ambiante à cause de leur richesse en acides gras saturés bien supérieure à celle des graisses animales comme le beurre.

L’American Hearst Association, la grande association de lutte contre les maladies cardiovasculaires, avait aussi mis en garde contre une application trop rapide, qui pourrait pousser les restaurateurs à trop vite se replier vers des huiles tout aussi dommageables (l’huile de palme par exemple) .

Les plantations de palmiers à huile remplacent peu à peu les forêts du sud-est asiatique et d’Afrique centrale. Déboisées par le feu, elles disparaissent, entraînant avec elle des espèces animales telles que l’orang-outan. Mais au-delà de ces conséquences dramatiques, qui touchent déjà les populations locales, c’est le fragile équilibre de notre planète qui est lui-même bouleversé…

Une étude récente révèle que la demande agro-alimentaire et cosmétique pour de l’huile de palme, une huile végétale que l’on peut trouver dans un produit sur dix sur les étagères de nos supermarchés, va entrainer l’extinction des orangs-outans. « Le Scandale des singes pour de l’huile », publié par les Amis de la Terre, conclut que, sans une intervention urgente, le commerce de l’huile de palme pourrait causer l’extinction des seuls grands singes d’Asie d’ici 12 ans

 

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L'huile de palme, c'est quoi ?


Extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l'huile végétale la plus consommée au monde (25 %)1 (42 millions de tonnes sur douze mois en 2008-2009 selon l'USDA). Ingrédient traditionnel des cuisines d'Afrique, d'Amérique du Sud ou d'Asie, elle est désormais surtout utilisée par l'industrie : 80 % dans l'agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les agrocarburants1. La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation1.

 

C'est grave docteur ???

 

Mais l'huile de palme est surtout préférée pour son faible coût de production. Le rendement à l'hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja1. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile2.

L'huile de palme brute est le produit végétal le plus riche en bêta-carotène, ce qui lui donne une teinte jaune orangé à rouge selon sa concentration en caroténoïdes. La cuisson détruit ces molécules : elle devient blanche après avoir bouilli plusieurs minutes. Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 °C et 42 °C.

On observe une forte croissance de la consommation mondiale qui pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020, contre 22,5 millions de tonnes en 20101. Cette explosion de la demande constitue une réelle menace pour les forêts de la zone intertropicale1. Les cultures d'huile de palme telles qu'elles sont pratiquées actuellement pour la majeure partie sont les cultures ayant le plus d'impact négatif social et environnemental au monde avec le soja3. En raison de sa haute teneur en acides gras saturés après cuisson, cette huile massivement utilisée par l'industrie agro-alimentaire est aussi fortement suspectée de favoriser les troubles cardio-vasculaires chez les populations occidentales.

 

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          Alors, et si on disait le contraire ?

 

 

Hiroko Shimuzu et Cécile Philippe* sont respectivement chercheur
associé et présidente de l'Institut économique Molinari (www.institutmolinari.org)

*Cécile Philippe: qui est-elle ? Elle est docteur en économie de l'université Paris-Dauphine et titulaire d'un Desup en gestion des entreprises dans les pays en développement. Elle appelle à un débat scientifique et non idéologique sur les questions d'environnement, défendant par exemple l'énergie nucléaire ou les organismes génétiquement modifiés et s'opposant au principe de précaution, « qui ignore les coûts à ne pas appliquer le progrès »[1]. Elle s'oppose très nettement aux motivations purement idéologiques et politiques de certains écologistes

L'audition ces jours-ci des producteurs ivoiriens réunis au sein de l'Association Ivoirienne des Producteurs de Palmiers à Huile (AIPP) par le Tribunal de commerce de Paris pourrait peut-être permettre de lancer un débat au sujet d'une huile aujourd'hui accusée de tous les maux.
Ces producteurs se révoltent, en effet, contre une publicité des Magasins U qui nuit à l'image de l'huile végétale et donc à leur emploi. Les principaux producteurs de palmiers à huile se trouvent dans les pays en développement, Afrique mais aussi et surtout en Asie du Sud-est et en Amérique du Sud.

Or, depuis un certain nombre d'années, l'huile de palme subit le dénigrement systématique de divers Organisations non gouvernementales (ONG) comme Greenpeace, Les Amis de la Terre, etc. Certaines de leurs campagnes ont eu un tel retentissement auprès de l'opinion publique qu'elles ont conduit à infléchir la politique d'entreprises comme Nestlé ou de chaînes de distribution comme Carrefour, Casino ou encore les Magasins U.

Ces décisions radicales ont été prises dans le feu de l'action et de l'émotion et en l'absence d'un réel débat en la matière. Car une analyse plus approfondie du cas de l'huile de palme indique qu'elle est loin d'être ce dont on l'accuse.
En effet, sans être la panacée absolue (aucune huile végétale ne l'est), elle présente des avantages qu'il est risqué de négliger si l'objectif est réellement d'obtenir des améliorations aussi bien sur les plans sanitaires, environnementaux ou économiques.

Sur le plan nutritionnel, il faut rappeler que deux types d'acides gras sont sous le feu des projecteurs. Les acides gras saturés et les acides gras trans. Ces derniers sont liés à des maladies cardiaques, à l'augmentation du mauvais cholestérol et la baisse du bon. Or, ce type d'acides gras apparait lors du processus d'hydrogénation partielle qui transforme les huiles liquides en huiles solides. L'huile de palme à cette particularité d'être semi-solide à température ambiante et ne contient donc pas d'acides gras trans.

Elle contient aussi des acides gras saturés qui sont liés à une augmentation du mauvais cholestérol. C'est vrai mais il faut souligner, par ailleurs, que la teneur en acides gras saturés offre une meilleure stabilité à l'oxydation, un plus grand moelleux, une saveur plus agréable, et une meilleure maniabilité.
Elle présente également une teneur élevée en antioxydants, carotènes (vitamine A) et vitamine E. Cela la rend idéale pour frire les aliments, allonger la conservation des aliments et augmenter la valeur nutritionnelle et sanitaire des aliments, en particulier dans les pays en développement.
Ces avantages signifient qu'il faut soupeser les avantages et les inconvénients des diverses huiles et non imposer un décret en la matière.

Ensuite, l'huile de palme n'est pas cet aliment « pollueur » qu'on décrie tant. En effet, si les superficies sur lesquelles le palmier à huile est cultivé ont, en effet, augmenté, il faut néanmoins mettre les choses en perspective.
En Malaisie, par exemple, la surface cultivée a été multipliée par 5 depuis 1975 et atteignait 5 millions d'hectares en 2011. Sur ces nouvelles surfaces, 1,39 million d'hectares résultent de la conversion d'autres productions arboricoles comme le caoutchouc, le cacao ou la noix de coco.

D'autre part, la production sur ces surfaces a, elle, été multipliée par 16. Ceci est entièrement dû à la très forte productivité du palmier qui, selon le rapport Oil world de 2007, produit en moyenne 3,72 tonnes par hectare quand le colza en produit 0,67 et le soja 0,40 tonne. Cette productivité supérieure a ainsi permis d'économiser des terres en Malaisie et dans les autres pays producteurs.

Un analyste s'est d'ailleurs projeté en 2050 et, selon son scénario moyen (une population de 9,2 milliards et une consommation d'huile végétale qui progresse au rythme actuel), il faudrait consacrer pour satisfaire à ce surcroît de demande 12 à 19 millions d'hectares à la production d'huile de palme ou 95 millions d'hectares à la production de soja.
Enfin, le palmier à huile nécessite moins d'engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza ou le soja. Il fournit ainsi trois fois plus d'huile par unité d'intrant.

Par conséquent, l'huile de palme est un moyen efficace de répondre à une demande en hausse. Elle est aussi un moyen économique car comparativement aux autres huiles, elle reste très accessible. Pourquoi ? Parce qu'elle est produite dans des pays où les conditions agricoles sont favorables et les coûts de production faibles. Le prix de l'huile de palme brute est ainsi inférieur de 10 à 30 % à ceux de l'huile de soja et de l'huile de colza.

Pour conclure, il convient donc de réexaminer le cas de l'huile de palme en reconnaissant qu'elle présente des atouts. Plutôt que de mener des campagnes agressives contre elle, il conviendrait sans doute de tenter d'améliorer la gouvernance des pays producteurs et s'assurer qu'elle se fait dans le respect des droits de propriété des natifs et petits agriculteurs.

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une année sans huile de palme !

Interview d’Adrien Gontier, un jeune chimiste français qui a décidé de se passer d’huile de palme pendant un an et de raconter son expérience via un blog.

- Pouvez-vous vous présenter brièvement et expliquer le but de votre démarche ?

Le but de ma démarche était de ne pas consommer d’huile de palme et ses dérivés pendant un an.
L’idée était de savoir où on en trouve, sous quelle forme et pourquoi, et enfin s’il est possible de vivre sans.

- D’après l’historique de votre blog vous avez commencé à arrêter l’huile de palme en Juillet 2011..
Avez-vous réussi à passer un an sans consommer de produits avec de l’huile de palme ?
Allez-vous continuer à “boycotter” cette huile ?

Mon pari a commencé le 3 juillet 2011 pour un an et je la qualifierais d’année de transition.
Pour bien comprendre la problématique il faut se rendre compte de la complexité du pari.

L’huile de palme on l’utilise sous 3 formes :

- La première qui est la plus connue : on l’utilise comme matière grasse dans des produits comme les pâtes à tarte, biscottes, gâteaux, pâtes à tartiner, préparations, crème hydratante etc.
Mais des produits palmés plus improbables existent comme certains raisins sec, des fromages, du pain de mie, des boissons…
La mention huile végétale cache souvent de l’huile de palme.

- La seconde est plus complexe. L’huile de palme et palmiste (issue de la chair et du noyau respectivement) sont aussi utilisées comme matière première pour faire des dérivés. Il en existe une bonne centaine.
Le palmitate de sodium dans le savon ou le E 471 dans les brioches ou les glaces par exemple.
Et là tout se complique car on a des dizaines de dérivés, mais qui ne cachent pas toujours de l’huile de palme.
Ainsi une marque A utilisera un mono et di-glycérides d’acides gras (E471) originaire de l’huile de palme, et la marque B de l’huile de colza par exemple sans pour autant ne pas utiliser d’huile de palme dans d’autres préparations…
Idem pour d’autres dérivés utilisés dans les shampoings et gels douche (lauryl sulfate sodium), mousse à raser (acide palmitique), crèmes (cetearyl alcool), déodorants (disteramonium hectorite).
Là il faut bien lire les étiquette et connaître les astuces pour trouver les ingrédients à risques et contacter les industriels le cas échéant.

- La troisième est l’utilisation indirect : tourteau de palmiste pour l’alimentation animale, agrocarburants etc.

Ce genre de découvertes on ne les fait pas du jour au lendemain…
Mais maintenant que je sais comment faire pour ne pas en consommer, je vais continuer à faire attention. en élargissant mon attention.
Cependant je refuse le terme boycott qui n’est jamais sorti de ma bouche ou de mon clavier. Le problème principal de l’huile de palme est qu’elle est faite dans de mauvaises conditions et que les “certifications” ne sont pas satisfaisantes de mon point de vue. Il existe plein de monde en vivant bien, mais en achetant son pain de mie, impossible de savoir qui en profite le plus…
La problématique huile de palme n’est pas la seule et la facilité est de la minimiser en la comparant à d’autres. Cette politique de l’autruche est ridicule et chaque parties en profite pour nous rendre inactifs et résignés. Regardez les industries automobiles pour la pollution, non regardez le bois c’est bien pire, mais votre téléphone qui nécessite des ressources minières etc. Tactique classique, mais comparaison n’est pas raison. Chaque problématique doit être prise au sérieux

- Avez-vous ressenti un impact social, comme par exemple la difficulté de manger à l’extérieur (restaurant, chez des amis) ?

Non. Nous avons (ma compagne et moi-même) gardé le même mode de vie.
Nos amis font attention à leurs préparations quand ils nous invitent, et nous faisions attention aux plats pris en restaurant.
A ces occasion en ai-je consommé ? Peut-être à mes dépends. Mais à une table avec 10 personnes, j’ai eu plus d’impact en montrant que l’on pouvait sortir en faisant attention, qu’en restant chez moi ! En général mon année était très bien perçue et j’ai convaincu plein de monde.

- Avez-vous été contacté par des industriels soucieux de la qualité de leurs produits ou des entreprises qui craignent une mauvaise publicité ?

Absolument pas.

- Quel est d’après vous la gamme de produits ou le produit avec la plus forte concentration d’huile de palme ?

L’huile de palme a des propriété physiques et économiques qui sont appréciées par tout le monde… Elle est potentiellement partout. Des types de produits qui sont le plus souvent palmés sont les pâtes à tartes, les gâteaux sucrés et salés, les viennoiseries, les savons.

- Quels sont vos conseils et vos recommandations pour les consommateurs ?

Lisez les étiquettes de composition, demandez des informations aux industriels, bref posez-vous des questions sur votre consommation de manière générale. Enfin n’hésitez pas à tester et vous tromper. Allez au-delà de vos a priori : pour ma part, chaque repas me coûte moins de 3 euros, mes courses sont généralement très courtes et je cuisine pour plusieurs jours. Tout le monde peut le faire, cela ne nécessite pas d’efforts particuliers.

- Quels sont vos principaux arguments pour convaincre les industriels de diminuer et/ou de supprimer l’huile de palme dans leurs produits ?

Vous avez déjà contribué au désastre. Si vous remplacez un produits aux conséquences sociales et environnementales importantes par un autre ayant le même impact, si vous utilisez des matières premières pas cher en profitant des pays à bas coût, si vous continuez à prendre le consommateur pour un idiot (cf lire vos emballages), nous allons voir ailleurs.
Pensez global.

Nous vous invitons à découvrir son blog : http://vivresanshuiledepalme.blogspot.fr/

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